Aide-voirie, ripeur, comment se passe une
journée de travail ?
Ripeur, aide-voirie ou voirieux, quel que soit le nom qu’on
leur donne, soulignons les indéniables qualités qu’exige ce métier ardu et
méconsidéré. Rappelons que, sur la seule commune de Lancy, grâce à eux, sont
récoltés 40 tonnes de déchets tous les jours et 70 tonnes d’objets encombrants
tous les mois.
L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
La journée d’un ripeur démarre vers 6h
du matin : prendre possession de son véhicule, de vérifier sa conformité
avant de commencer les tournées, dès 6h30 du matin.
Il faudra alors faire preuve d’une grande sérénité pour affronter
les multiples aléas de la journée, quels que soient les conditions météo, parmi
lesquels récupérer les sacs éventrés durant la nuit, slalomer entre les
voitures mal garées et éviter les 2 roues ou encore, se rendre invisible aux
heures d’entrées et de sorties des écoles, supporter les commentaires irrespectueux
de certains automobilistes, qui ne supportent pas d’être bloqués derrière
l’équipage.
Un métier exigent
Afin être opérationnel dès l’aube, nos ripeurs ne veilleront pas très tard, leur activité réclamant un repos bien mérité. Ils seront sur pieds pour reprendre au petit matin leur lutte en faveur de la propreté pendant que nous serons encore pour la plupart d’entre nous, attablés bien au chaud.
L’exigence de ce métier est telle, qu’il demande rigueur et engagement de la part de nos voireux, nous tenons à saluer l’immense tache qu’ils accomplissent chaque jour.